J'ai encore fait une folle de moi !


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Mon appétit pour l'Italie

Mes amis, mes amours,

Prenez en note cette date : vendredi 20 janvier 2023. C’est le jour où j’ai vraiment fait une folle de moi, non seulement devant des étrangers, mais aussi devant des amis, ainsi que leurs familles et amis. Vous me direz que vous m’avez déjà vue faire une folle de moi dans le passé, alors qu’est-ce qui diffère cette fois-ci ? Lisez et vous en tirerez votre propre conclusion.

Cette histoire commence par une mauvaise nouvelle : Josée, la maman de Martin, Stéphane et Patrick, une maman que j’ai connue il y a bien longtemps lorsque je travaillais à la garde côtière, une maman exceptionnelle, comme disent ses fils, est décédée. Famille et amis furent invités à la célébrer à l’Église de la Très-Sainte-Trinité. 

Ce fut ma première sortie en trois ans dans un bain de foule. Oui, je suis allée à la Place des Arts à deux reprises l’été dernier, mais doublement masquée dès la sortie de ma voiture, donc cela ne se compare pas. J’ai eu de nombreux soupers sans masque avec familles et amis, mais ils savent la situation dans laquelle je me retrouve, soit un système immunitaire de merde et des membres de ma famille âgés et/ou malades, donc tout le monde fait très attention, et ceci explique aussi mon extrême prudence.

J’arrive à l’église masquée, bien sûr. Célébrant une femme d’exception, l’église était pleine à craquer. Il y avait au maximum cinq personnes portant un masque, moi incluse. Je me sentais déjà mal à l’aise. Je sentais les gens se poser des questions à mon sujet… qu’est-ce qu’elle a, celle-là ? Bien entendu, ils ne savaient pas pourquoi je tenais tant à porter le masque, donc je comprenais leur questionnement.

Cependant, Martin nous invite à prendre un verre après la célébration pour rattraper le temps perdu et nous remémorer les folies que nous avons pu faire dans notre jeune temps à la Garde côtière. 

Vous me voyez venir, n’est-ce pas ?

J’étais trop heureuse de retrouver mes amis, même mon ex-mari était présent. Sans le vouloir, nous vivions tous de belles retrouvailles. Je ne voulais pas manquer cette occasion, donc j’ai décidé de prendre un risque calculé en allant à la réception. 

Je vous explique ce qui s'est passé dans mon petit cerveau : 

- Si je prends un verre et quelques bouchées, je ne pourrais pas porter de masque ; 

- Seulement un certain pourcentage des gens à l’église iront à la réception, donc la probabilité que j’attrape quelque chose diminue de beaucoup ; 

- Si je reste sur place, dans un coin, je minimise encore plus le risque ;

- Au pire, je me confinerai à la maison pendant une semaine pour m’assurer de ne pas contaminer qui que ce soit. 

Je suis donc allée à la réception sans masque, mais Josée étant une femme d’exception, l’église au complet s’est déplacée : c’était encore une fois plein à craquer. 

En buvant mon verre de vin, je me mis à la place des gens qui m’avaient vue masquée à l’église, mais pas à la réception, les gens qui n'étaient pas au courant du raisonnement ayant eu lieu dans mon petit cerveau. Je n’avais qu’une chose en tête : pauvre conne ! Je suis certaine que c’est ce qu’ils se sont tous dit en me voyant et je les comprends. Vous ne pouvez pas savoir comment j’ai ri en arrivant à la maison ! Je riais aux larmes et les seuls mots qui sortait de ma bouche était : pauvre conne ! J’en ris encore en écrivant ce blogue… pauvre conne ! 😂😂😂

Alors, pour mes amis qui étaient présents… je suis vraiment désolée. Désolée que vous ayez été témoins de ce comportement insensé et désolée de vous avoir mis dans une position inconfortable lorsque des amis ou de la famille vous ont demandé :           « C’est qui cette conne ? » 

Même Martin, endeuillé le jour de son anniversaire, m’a lancé : « C’est pas pareil quand tu bois ? »

Mes amis, mes amours, pardonnez à cette pauvre conne et dites-vous que vous aurez une bonne anecdote à raconter lors de votre prochain party ! 😉

Diane