Un mois déjà !


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Mes amis, mes amours,

Je suis à Notre-Dame-du-Portage depuis un mois déjà, ce qui m'a paru être que deux semaines. Sachez que je suis retournée à la SAQ que pour acheter du mousseux sans alcool. Mes excès habituels des deux premières semaines ont provoqué des troubles d’estomac et les nouveaux bourrelets m’ont également freiné sec !

J’ai recommencé à suivre des cours de sauts à l’école d’équitation Classik à cinq minutes du chalet. J’ai déjà suivi deux cours en trois jours. À la fin de mon premier cours samedi dernier, j’ai tellement forcé des jambes que lorsque je suis descendu du cheval, mes pieds ont touché le sol, mais mes cuisses ne supportaient plus le poids de mon corps (nouveaux bourrelets n’aidant pas !) et je me suis retrouvé couché de tout mon long à côté de mon cheval, Sparkle, Papi pour les intimes. Celui-ci tourna sa tête et me regarda d’un air curieux voulant dire « Mais qu’est ce que tu fais là par terre ? » Je ne pus que lui sourire. Ce fut une journée magnifique et j’étais la plus heureuse du monde !

Mon deuxième cours fut deux jours plus tard, après lequel je ne pouvais plus marcher sans grimacer ni grogner de douleur. Une fois assise dans ma voiture, j’ai dû lever mes jambes avec mes mains pour m’installer correctement derrière le volant. Le pire était de m’asseoir et me relever de la cuvette. J’ai pu m’en sortir grâce aux murs, au lavabo, au bord du bain et aux cadres de porte auxquels je me tenais comme si ma vie en dépendait ! C’est drôle comment nous prenons à la légère les choses bien simples de la vie ! 

Mon prochain cours est lundi et mes jambes vont déjà beaucoup mieux. Voici les photos prises lors de mon premier cours. Lorsque je serai plus avancée, je vous montrerai une vidéo de mes sauts.





Hier fut une journée inhabituelle. J’étais assise sur une chaise pliante à la plage devant mon chalet en train de réviser les chapitres de mon roman, lorsque j’entendis au loin un hélicoptère, chose bien normale au Portage. Cependant, il s’approchait de plus en plus jusqu’à être devant moi pour finalement atterrir chez les voisins ! Voici les photos prises de ma chaise.






Les vibrations et le son des hélices étaient impressionnants vu la proximité de l’appareil. Je fus pris à court et ne put prendre que des photos, car j’étais occupé à ramasser mes feuilles et mon chapeau qui s’était envolé. Par contre, j’ai pu attraper son départ.


Juste le démarrage des moteurs et la rotation des hélices me donnèrent des frissons partout sur mon corps. Cela me rappelait de bons souvenirs de la Garde côtière. J’aurais aimé que quelqu’un me filme en même temps pour que vous puissiez voir l’énorme sourire étampé sur mon visage !

C’est peut-être un cours de pilotage d’hélicoptère que je devrais suivre la prochaine fois !


Maintenant, parlons de chose sérieuse.

Je ne me reconnais plus très bien depuis un an et voici pourquoi : la ménopause ! 😱

Je ne dors plus que quatre heures par nuit même avec des pilules pour dormir, j’ai de fortes palpitations à un point tel où je me demande si je fais une crise cardiaque au moins trois fois par jour, je suis congelé quand le chauffage est à 20oC et j’ai des chaleurs, peu souvent, mais aux moments les plus inopportuns, je suis extrêmement maladroite où j’échappe tout, je me cogne partout (je vous laisse imaginer les sacres et les cris de frustration) et finalement, j’ai beaucoup trop souvent des sauts d’humeur extrêmes causant une surcharge de lamentations et de gesticulations démesurées comme celle qui a pris possession de mon corps et de mon esprit la semaine dernière au coin de la rue St-Pierre et Hôtel de Ville à Rivière-du-Loup.

Je devais tourner à droite lorsque la flèche se mit à clignoter, mais la dame devant moi n’avançait pas. J’ai klaxonné légèrement à plusieurs reprises sans résultats. C’est alors que j’aurais dû m’arrêter et attendre patiemment que la lumière devienne éventuellement verte pour tous, mais non… la ménopausée que je suis maintenant a commencé à gesticuler pour lui faire comprendre qu’elle bloquait le chemin. Heureusement, mon toit de convertible n’était pas baissé ! 

Elle sortit de sa voiture et pointa vers le panneau de signalisation pour me montrer qu’elle était en droit d’être dans cette voie. La lumière changea au rouge pour ensuite tourner au vert. La dame avança tout droit et je tournai à droite encore les bras dans les airs. Dès que j’eus tourné, je réalisais comment je venais de me comporter face à cette pauvre dame. Je ne me suis jamais énervée comme ça avant au volant. Oui, parfois je klaxonne un peu, mais je ne m’énerve jamais à ce point là ! 

Je ne me reconnaissais pas, mais je savais ce qui avait provoqué ce comportement aberrant : la ménopause ! Cela n’excuse en rien mon geste, mais je vous le jure, je ne suis plus moi-même.

J’espère revoir cette dame pour pouvoir m’excuser et lui offrir une maudite bonne bouteille de vin !

J’avais d’ailleurs un rendez-vous chez une gynécologue en avril pour justement lui demander des hormones afin de me reconnaître à nouveau, mais le Covid-19 a tout foutu en l’air ! Je vais être encore tout croche jusqu’à mon prochain rendez-vous en septembre. Désolée d’avance. Vous aurez été prévenu ! 😉

Finissons sur une bonne note : les magnifiques couchers du soleil à Notre-Dame-du-Portage !









À bientôt, mes amis, mes amours, mais je vous suggère de m’inviter qu’à partir du mois d’octobre lorsque j’aurai commencé à prendre des hormones, juste pour être sûr ! 😏

Gros bisous,

Diane