La température à Positano a changé radicalement du jour au lendemain. Depuis vendredi dernier, que du beau temps. Soleil, chaleur et nuits fraîches pour bien dormir. Il fait parfois tellement chaud que je dois me réfugier dans l'appartement pour me rafraîchir! Bien entendu, Mousse 2 a été mis au rancart, le pauvre.
Samedi, j'ai travaillé pendant 5 heures sur mon livre au café La Brezza, car je n'ai plus accès à internet à la maison depuis jeudi dernier. Lorsque la température est magnifique, j'avoue que cela ne me dérange pas d'être au café devant la plage à jaser avec la serveuse Imara qui maintenant m'appelle par mon prénom et me traite aux petits oignons.
Samedi soir, un bon souper Chez Black où je suis également traitée aux petits oignons. Il faisait beau, j'avais passé une belle journée, j'étais heureuse, je portais mes fuck me shoes et après seulement deux verres de vin rouge, je suis tombée du haut de mes « fuck me shoes » en retournant à la maison. Je me suis écorché le genou droit, j'ai déchiré mes bas de nylon et je saignais à profusion. Des « fuck me shoes » à Positano est toujours un risque à prendre. Le lendemain soir, je les ai portés à nouveau. C'est le même principe que lorsque l'on tombe d'un cheval, il faut tout de suite remonter sur la selle.
Dimanche, c'est le party sur la plage pour inaugurer le début de la saison estivale. Musique, jeux pour enfants et pâtes aux tomates pour tous.
À côté de ma terrasse, un arbre en fleur embellit le paysage et j'ai même des freesias, mes fleurs préférées, qui parfument mon entrée.
Lundi, mardi et mercredi, je travaille sur mon livre le matin et je prends du soleil l'après-midi. Malheureusement, après être assis toutes ces heures à écrire, j'ai un mal de dos insupportable. Je crois que c'est mon nerf sciatique de la fesse droite qui rouspète. Je ne suis confortable que lorsque je suis couchée. Solution à ce problème ? Je n'ai pas écrit hier ni aujourd'hui et je passe ma journée à pendre du soleil sur la plage, couché bien sûr. J'ai même acheté un bikini, car les marches de santé et les escaliers ont changé mon corps à tel point que j'ai assez confiance en moi pour me vêtir de si peu de tissus en public.
En espérant que mon mal de dos s'estompe, car il y a une limite à la quantité de soleil que je peux prendre. Je vais aussi revenir dans un mois et demi, noire comme un dessus de poêle et je vais me faire haïr, surtout que je viens d'apprendre qu'il neige aujourd'hui à Montréal!!!
Gros bisous à tous et à la semaine prochaine,
Diane