Je compte les dodos...


Mes amis, mes amours,

Je dois commencer par vous dire que je me pète les bretelles depuis mardi soir, car j'ai obtenu mon premier 100 % à McGill! Je suis extrêmement heureuse : j'ai enfin réussi cet exploit!

Je n'irai pas jusqu'à l'encadrer, mais une photo en souvenir est justifiée!

Ce moment est encore plus savoureux, puisque mardi après-midi mon dos m'a encore lâché. Je peux donc conclure que mon corps à une date de péremption : deux mois. That's it, that's all. Je ne peux même pas blâmer les heures d'écriture à mon bureau, vu que je suis rouillée de partout : les épaules, la hanche, les jambes... Tout y passe. Il me reste encore quatre semaines et j'avoue que je compte les dodos.

De temps à autre, je me gâte en allant au restaurant. Je suis allée chez Magnan pour la dernière fois, car ce restaurant emblématique ayant ouvert ses portes en 1932, va bientôt fermer. Vous avez jusqu'au 21 décembre pour dire au revoir à cette taverne qui est remplie à craquer depuis qu'ils ont annoncé la fermeture.






Voici la plus petite portion de rôti au menu : 6 onces!
C'est dommage car je vois le restaurant de mon balcon. 
La lumière rouge, devenue un repère, sera bientôt éteinte.

Je suis également allée au Restaurant Laurea (l'ancien Laurier B-B-Q), dont le chef-propriétaire a été finaliste à l'émission Les Chefs!




Pétoncles, choux-fleur, arachides et tamarin
Soupe d'oursin, fenouil et lime 
Malheureusement, je n'ai pas de photo de mon plat principal (canard, betteraves, panais, salsifis et clémentines), car c'était si appétissant que mon assiette était vide quand j'ai réalisé mon oubli. Désolée...

Meringue, jasmin, framboise au xérès
Tarte au chocolat, glace aux champignons
(la glace n'a pas eu beaucoup de succès)
Vue charmante de notre table

Je fais aussi un peu d'exercice pour ma santé physique et mentale en faisant des marches avec Josée. Il y a un an, j'ai découvert une piste cyclable qui suit le boulevard Lasalle, à Verdun, en longeant le fleuve sur des kilomètres. Un sentier pédestre borde la rive et la vue est magnifique. Il est difficile de croire que nous sommes qu'à dix minutes du centre-ville.











Alors mes amis, mes amours, quand je vous écrirai la prochaine fois, ma session d'automne sera enfin terminée et quelqu'un devra venir me ramasser à la petite cuillère, puisqu'épuisée, je serai fort probablement scotchée sur mon plancher de cuisine...

Je vous embrasse,

Diane

P.-S. Qui ne croit pas aux changements climatiques ?

Photo prise cette semaine coin Notre-Dame et Charlevoix.