À nouveau en confinement

 

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Mon appétit pour l'Italie


Mes amis, mes amours,

 

Nous sommes à nouveau dans le rouge et je ne parle pas de la dette mondiale, mais bien du code rouge Covid-19 ! Je suis encore une fois confinée à mon appartement, mais j’ai toujours mon roman, mes tricots, mes casse-têtes, mes peintures à numéros et Netflix pour me garder occupé.

 

Mon roman

Mon cours d'Allemand

Peinture à numéros
  
qui devra éventuellement ressembler à ceci


 Mais une des choses dont je m'ennuie le plus c'est :


Sparkle



Cheval et cavalière épuisés après 1 heure à 32 degrés


À mon retour du Portage, j’attendais impatiemment mon rendez-vous chez la gynécologue pour commencer ma thérapie hormonale et me libérer de cette forte emprise que la préménopause a sur mon corps et mon esprit. Bonne nouvelle, j’ai commencé à prendre des comprimés d’œstrogène et de progestérone. Mais, 7 jours plus tard, mon cerveau allait exploser dû à l’énorme pression d’une céphalée de tension causée par la progestérone prescrite. J’ai donc arrêté le tout et je suis malheureusement à nouveau victime de tous les symptômes qui, je l’avoue, sont revenus de plus belle ! Je suis donc, à ce jour, toujours en crisse, en chaleur, en attente d’une crise cardiaque faute de fortes palpitations, accro aux Tylenol à cause des maux de tête fréquents et victime d’un extrême manque de sommeil, ce qui accentue le tout ! 

 

Voici une façon que j’ai de me calmer un peu…

 


Mais bonne nouvelle, après avoir attendu deux semaines pour réussir à rejoindre mon médecin, pandémie oblige, je pourrai enfin commencer une thérapie hormonale différente. Il était temps, car mon agressivité s’acharne et je dois aller voir Mamie et Dieter dans le nord… Certains symptômes disparaissent du jour au lendemain, mais pour les sauts d’humeur, je devrai accompagner mes hormones de quelques gin-tonics pour ne pas faire la une du Allo Police Saint-Sauveur !

 

C’est dans ces moments que j’aimerais bien être un homme vivant son andropause, qui n’a seulement besoin que de Viagra de temps en temps et d'une Ducati de l’année pour s’en remettre ! 😂

 

Mes amis, mes amours, j’espère que vous êtes tous en santé et en sécurité. Je ne sais pas ce qu’il nous attend dans les mois à venir, mais courage, nous pourrons, dans un an ou deux, revisiter le monde à notre guise et je pourrai enfin enseigner à nouveau sans crainte.

 

Gros bisous,

 

Diane

 

 


Mon frère Jacques

 

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Mon appétit pour l'Italie


Mes amis, mes amours,

Vendredi dernier, le 31 juillet, mon frère Jacques Lafontaine est décédé à la suite de complications liées au diabète. Il était très malade, son cœur était rendu trop faible et son corps trop épuisé. Il s’est assoupi et nous a quittés. 

 

J’adresse mes plus sincères condoléances à Anne, qui a perdu l’homme avec lequel elle a partagé sa vie pendant presque vingt ans, à Olivier, qui a perdu son père à un si jeune âge et à sa mère, Réjeanne, qui a perdu un morceau d’elle-même en apprenant la mort d’un de ses trois enfants, mais soyez assuré qu’André et moi, resterons à ses côtés pour la réconforter. 

 

Diane 

 Jacques Lafontaine

1957-2020





Un mois déjà !


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Mes amis, mes amours,

Je suis à Notre-Dame-du-Portage depuis un mois déjà, ce qui m'a paru être que deux semaines. Sachez que je suis retournée à la SAQ que pour acheter du mousseux sans alcool. Mes excès habituels des deux premières semaines ont provoqué des troubles d’estomac et les nouveaux bourrelets m’ont également freiné sec !

J’ai recommencé à suivre des cours de sauts à l’école d’équitation Classik à cinq minutes du chalet. J’ai déjà suivi deux cours en trois jours. À la fin de mon premier cours samedi dernier, j’ai tellement forcé des jambes que lorsque je suis descendu du cheval, mes pieds ont touché le sol, mais mes cuisses ne supportaient plus le poids de mon corps (nouveaux bourrelets n’aidant pas !) et je me suis retrouvé couché de tout mon long à côté de mon cheval, Sparkle, Papi pour les intimes. Celui-ci tourna sa tête et me regarda d’un air curieux voulant dire « Mais qu’est ce que tu fais là par terre ? » Je ne pus que lui sourire. Ce fut une journée magnifique et j’étais la plus heureuse du monde !

Mon deuxième cours fut deux jours plus tard, après lequel je ne pouvais plus marcher sans grimacer ni grogner de douleur. Une fois assise dans ma voiture, j’ai dû lever mes jambes avec mes mains pour m’installer correctement derrière le volant. Le pire était de m’asseoir et me relever de la cuvette. J’ai pu m’en sortir grâce aux murs, au lavabo, au bord du bain et aux cadres de porte auxquels je me tenais comme si ma vie en dépendait ! C’est drôle comment nous prenons à la légère les choses bien simples de la vie ! 

Mon prochain cours est lundi et mes jambes vont déjà beaucoup mieux. Voici les photos prises lors de mon premier cours. Lorsque je serai plus avancée, je vous montrerai une vidéo de mes sauts.





Hier fut une journée inhabituelle. J’étais assise sur une chaise pliante à la plage devant mon chalet en train de réviser les chapitres de mon roman, lorsque j’entendis au loin un hélicoptère, chose bien normale au Portage. Cependant, il s’approchait de plus en plus jusqu’à être devant moi pour finalement atterrir chez les voisins ! Voici les photos prises de ma chaise.






Les vibrations et le son des hélices étaient impressionnants vu la proximité de l’appareil. Je fus pris à court et ne put prendre que des photos, car j’étais occupé à ramasser mes feuilles et mon chapeau qui s’était envolé. Par contre, j’ai pu attraper son départ.


Juste le démarrage des moteurs et la rotation des hélices me donnèrent des frissons partout sur mon corps. Cela me rappelait de bons souvenirs de la Garde côtière. J’aurais aimé que quelqu’un me filme en même temps pour que vous puissiez voir l’énorme sourire étampé sur mon visage !

C’est peut-être un cours de pilotage d’hélicoptère que je devrais suivre la prochaine fois !


Maintenant, parlons de chose sérieuse.

Je ne me reconnais plus très bien depuis un an et voici pourquoi : la ménopause ! 😱

Je ne dors plus que quatre heures par nuit même avec des pilules pour dormir, j’ai de fortes palpitations à un point tel où je me demande si je fais une crise cardiaque au moins trois fois par jour, je suis congelé quand le chauffage est à 20oC et j’ai des chaleurs, peu souvent, mais aux moments les plus inopportuns, je suis extrêmement maladroite où j’échappe tout, je me cogne partout (je vous laisse imaginer les sacres et les cris de frustration) et finalement, j’ai beaucoup trop souvent des sauts d’humeur extrêmes causant une surcharge de lamentations et de gesticulations démesurées comme celle qui a pris possession de mon corps et de mon esprit la semaine dernière au coin de la rue St-Pierre et Hôtel de Ville à Rivière-du-Loup.

Je devais tourner à droite lorsque la flèche se mit à clignoter, mais la dame devant moi n’avançait pas. J’ai klaxonné légèrement à plusieurs reprises sans résultats. C’est alors que j’aurais dû m’arrêter et attendre patiemment que la lumière devienne éventuellement verte pour tous, mais non… la ménopausée que je suis maintenant a commencé à gesticuler pour lui faire comprendre qu’elle bloquait le chemin. Heureusement, mon toit de convertible n’était pas baissé ! 

Elle sortit de sa voiture et pointa vers le panneau de signalisation pour me montrer qu’elle était en droit d’être dans cette voie. La lumière changea au rouge pour ensuite tourner au vert. La dame avança tout droit et je tournai à droite encore les bras dans les airs. Dès que j’eus tourné, je réalisais comment je venais de me comporter face à cette pauvre dame. Je ne me suis jamais énervée comme ça avant au volant. Oui, parfois je klaxonne un peu, mais je ne m’énerve jamais à ce point là ! 

Je ne me reconnaissais pas, mais je savais ce qui avait provoqué ce comportement aberrant : la ménopause ! Cela n’excuse en rien mon geste, mais je vous le jure, je ne suis plus moi-même.

J’espère revoir cette dame pour pouvoir m’excuser et lui offrir une maudite bonne bouteille de vin !

J’avais d’ailleurs un rendez-vous chez une gynécologue en avril pour justement lui demander des hormones afin de me reconnaître à nouveau, mais le Covid-19 a tout foutu en l’air ! Je vais être encore tout croche jusqu’à mon prochain rendez-vous en septembre. Désolée d’avance. Vous aurez été prévenu ! 😉

Finissons sur une bonne note : les magnifiques couchers du soleil à Notre-Dame-du-Portage !









À bientôt, mes amis, mes amours, mais je vous suggère de m’inviter qu’à partir du mois d’octobre lorsque j’aurai commencé à prendre des hormones, juste pour être sûr ! 😏

Gros bisous,

Diane


Portage 2020 !


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Mes amis, mes amours,

Dès que j’ai su que les magasins allaient ouvrir à Montréal, j’ai rempli ma voiture à ras bord pour immédiatement quitter la ville la plus contaminée du Canada pour me rendre à un des endroits les plus sécuritaires au Québec : Notre-Dame-du-Portage. 

Je suis partie vendredi dernier dans ma petite coccinelle VW, le toit baissé et chaque centimètre d’espace disponible couvert par mes livres, mes DVDs, mon ordi et imprimante, deux grosses housses de vêtements, seulement un sac de chaussures (oui, cette année j’y suis allée mollo pour les chaussures !), mes chapeaux (en raison des salons de coiffure fermés !), de nombreux sacs remplis du contenu de mon réfrigérateur et congélateur, et 12 bouteilles de la SAQ, car une fois au Portage je serais en quarantaine pendant deux semaines et la SAQ ne livre pas (@&#% !!!). Heureusement, j’ai effectué une commande chez IGA via Internet dont la livraison fut effectuée samedi matin. 

Ma petite voiture, bien remplie de lecture, de vêtements, de nourriture et de bouteilles d’alcool, prit son chemin habituel vers le Bas-St-Laurent. Je laissais derrière moi la Covid-19 pour retrouver l’air salin, le calme et la superbe vue du fleuve. Mon niveau de stress relié au virus descendit d’un coup et je pu enfin dormir sur mes deux oreilles ! Cependant, lorsque la commande de IGA est arrivée, il manquait le tiers des articles sélectionnés : 

Osso buco-non disponible
Bavette de bœuf-non disponible
Champignon bio-non disponible
Ail bio-non disponible
Coulis de tomates-non disponible
Pistaches-non disponible
Saumon fumé-non disponible
Farine-non disponible

Tout ce que j’avais choisi pour faire à manger n’était pas disponible… Une chance que j’avais vidé mon frigo et mon congélo en vue de mon confinement de deux semaines ! Ce qui fut le plus surprenant est que le papier de toilette lui, était disponible !

En conclusion, j’ai une quantité importante de produits pour faire de bons cocktails, mais pas grand-chose à manger !!! J’ai donc hâte au 5 juin pour aller chez le boucher et la poissonnerie. Toutes les années passées, mon premier repas fut un homard, mais cette fois se sera remis à dans deux semaines. De toute manière, après ce confinement, je vais devoir retourner à la SAQ pour réapprovisionner le bar !

Même si cela ne fait que quatre jours que je suis arrivée, les murs et la porte arrière ont déjà été éclaboussés de vin. Lorsque j’ai voulu sortir avec un verre dans les mains, la porte moustiquaire dont le ressort fut resserré au max m’a claqué en plein visage ! C’était le geste parfait pour porter bonheur au chalet comme pour un navire qui prend le large pour la première fois.

Le liquide
Encore du liquide...
Encore plus de liquide !


Mon arrivée
Mon premier verre de vin (pas celui qui a éclaboussé les murs !)
Aveuglée par le coucher du soleil




Aujourd’hui, les météorologues annoncent 40 degrés à Montréal tandis qu’au chalet, je suis gelée comme une crotte avec plusieurs épaisseurs de laine ! Je nous souhaite donc une température plus clémente et un bel été masqué !

Bisous,

Diane


24 avril : en quarantaine depuis un mois


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Mes amis, mes amours,

Quelques idées me passent par la tête en cette belle journée d’anniversaire :

1.     Mon iPhone ne reconnaît plus mes empreintes digitales tellement je me lave les mains ! Je dois recommencer à entrer mon code ! Ah, franchement ! 😡 Oui, je suis devenue très paresseuse !
2.     Je veux que les ciné-parcs ouvrent à nouveau. On croise personne, on mange ce que l’on apporte pour bien moins cher que ce qui est vendu et on peut picoler !
3.     Je lave moins mon corps tellement je ne fais rien toute la journée !
4.     Je fais une crise d’apoplexie lorsque je pense à sortir ! Je procrastine donc tout déplacement. 😷
5.     Je ne veux tellement pas sortir que je fais un énorme marché, je cuisine et je congèle le tout pour que cela me dure trois semaines !
6.     Je n’ai jamais autant étiré mes rouleaux de papier de toilette ! 😳
7.     Je n’ai jamais autant fait de casse-tête et tricoté de ma vie !






8.     Je ne pense qu’à une chose : me confiner à Notre-Dame-du-Portage. Au moins la vue est plus belle !


9.     J’ai toujours détesté l’hiver, mais aujourd’hui, je le déteste encore plus, car il fait trop froid pour m’assoir sur mon balcon !
10. J’apprends à ralentir…
11. Il y a exactement 10 ans, jour pour jour, je me rendais pour la première fois en Italie, à Positano plus précisément, quelques jours après l’éruption du volcan en Islande : avion détourné, très long voyage, mais assise au restaurant à Positano le 24 avril à 23 h 20 ! Juste à temps pour célébrer !


12. Pas de voyage à mon anniversaire cette année. Je vais fermer mes yeux et imaginer que j'y suis.
13. Je suis très heureuse de ne pas faire teindre mes cheveux sinon j’aurais l’air du yable ! 😱
14. Je suis heureuse d’avoir peur de sortir sinon je serais à la SAQ tout le temps et je pèserais 150 kg !
15. Habituellement, j’aime avoir des gens près de moi pour placoter, mais de nos jours, je regarde tout le monde qui s’approche de moi avec de gros yeux méchants…
16. J’avoue que j’aime le silence de l’avenue Notre-Dame-de-Grâce en temps de quarantaine. Je peux maintenant dormir les fenêtres ouvertes ! C'est beaucoup plus paisible !


17. J’avoue que je compatis avec la planète qui a un peu de temps pour prendre son souffle et avec le ciel qui est enfin clair.
18. Comme la majorité des familles québécoises, j’ai recommencé à faire le pain au four de Ricardo. En ce temps de confinement, f@#& le paléo !


19. Je sais que je ne dois pas toucher à mes yeux, mon nez, ma bouche, mais peut-on toucher à d’autres parties pendant cette période difficile ??? 😂😉

Même si je suis seule pour mon anniversaire, je reconnais que je suis très privilégiée de pouvoir rester en quarantaine sans soucis et je n’ai pas à me plaindre, car beaucoup de familles vivent des choses bien plus difficiles. Aussi, je ne serais pas tout à fait seule puisque je profiterai de FaceTime pour l’heure de l’apéro et mes voisins m’ont laissé une belle surprise ce matin en me chantant bonne fête : 



Je vous demande à tous de faire attention, prenez aucune chance pour bien rester en santé, ce serait le plus beau cadeau d’anniversaire que vous puissiez m’offrir.

Gros bisous,

Diane


Grand Prix F1 Saison 2020


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Mes amis, mes amours,

Le monde entier étant placé en quarantaine en vue de participer consciemment à l’élimination DU Corona, je vis un sérieux sevrage de Grand Prix, à un point tel que j’ai dû écouter hier soir l’enregistrement du Grand Prix d’Italie 2019 à Monza pour diminuer les symptômes criants dont je souffre et j’étais aussi excitée et emballée que le jour où j’y étais ! Je dois prendre mon mal en patience, car la saison F1 ne débutera que fin mai, date provisoire ! Pour ceux qui vivent également un sevrage, RDS rediffuse les Grands Prix de 2019. Nous avons eu droit ce matin au Grand Prix d’Australie ainsi que l’avant course, mais je voulais aussi partager avec vous les moments du Grand Prix d’Italie dont j’ai eu le privilège d’assister l’automne dernier. Prenez bien soin de vous et bon cocooning !




P1: Charles Leclerc
P2: Lewis Hamilton




Corps couvert de frissons... me fait effet encore chaque fois !



Photo prise au GP de Montréal, mais le sourire était le même à Monza !