L'amour de ma vie...



Mes amis, mes amours,

Je dois malheureusement vous annoncer que Mousse, l'amour de ma vie, mon Babou adoré, est décédé dimanche à 14 h. Il est allé retrouver son grand frère Gonzo et beaucoup d'autres amis au paradis des chiens, car si le paradis existe, Mousse y est allé en ligne directe et a été accueilli à bras ouverts. Même si je ne suis pas croyante, cela me réconforte de savoir qu'il est entouré d'amis, qu'il n'est plus malade et qu'il peut courir à sa guise sans souffrir.

Toute sa vie, Mousse eut un estomac délicat. Depuis deux semaines, il recommença à avoir des problèmes causant des nuits blanches et beaucoup d'inquiétude. Dimanche matin, il avait encore une grosse diarrhée, mais cela ne l'a pas empêché de jouer avec ses nouveaux amis. Il s'est énervé un peu le pompon et ne pouvait plus marcher sur sa patte gauche avant. En somme, il ne pouvait plus avoir de plaisir sans souffrir et cela me brisait le coeur. Jouer avec d'autres chiens était son activité préférée. Il vieillissait et je savais que ce jour viendrait, mais je n'avais pas le courage d'envisager le geste qui devait être posé. J'ai dû cependant faire face à la réalité. Je ne sais pas d'où est venu le courage, mais j'ai accompagné mon amour pour qu'il puisse faire un gros dodo. Est-ce que je ressens de la culpabilité ? Oui, car j'ai pris la décision de mettre fin à sa vie. Est-ce que j'aurais pu faire autrement ? Non. Mousse souffrait. Je voyais dans ses yeux qu'il n'était pas heureux et je commençais à avoir des séquelles physiques et mentales causées par les nuits blanches et l'inquiétude constante. Je suis tellement triste, c'est difficile à expliquer. Je me sens vide, mon coeur est vide, mais je sais que j'ai pris la bonne décision et j'espère que lorsque mes activités reprendront et que ma vie suivra son cours, ma tristesse s'atténuera un peu avec le temps.

Pour m'aider à passer à travers ce moment difficile, j'aimerais vous raconter notre belle histoire d'amour.

Le jour où nous nous sommes rencontrés, en septembre 2003, tu étais à la SPCA. Pendant que tous les autres chiens jappaient pour avoir l'attention, tu étais assis en silence. Lorsque je me suis arrêtée devant ton enclos, tu as levé ta patte droite en me la présentant, comme pour me dire bonjour et te présenter. Tu n’avais que 5 ou 6 mois.

J'ai su à cet instant que tu étais le chien pour moi, mon ange, et une pancarte avec ton nouveau nom de famille fut immédiatement mise au-dessus de ton pedigree qui ne révélait pas grand-chose puisque tu as été trouvé abandonné dans les rues de Montréal.

Mousse, tu es l'amour de ma vie. Tu m'as apporté une montagne de bonheur et tu m'as fait vivre des émotions fortes! Tu m'as fait rire aux éclats lorsque tu me regardais la tête penchée sur le côté à te demander ce que je racontais, lorsque tu faisais la toupie sur tes pattes arrière pour me charmer et lorsque tu me parlais quand c'était le temps de sortir. Tu m'as également fait pleurer d'inquiétude avec ta santé fragile et tes accidents invraisemblables.

En 10 ans, tu as impressionné les vétérinaires avec tes maladies et tes bobos. À chacune de tes visites, le vétérinaire me disait : « Je n'ai jamais vu ça! »

Dès le premier jour que notre vie à deux a débutée, tu as dégueulé dans ma voiture. J'ai d'ailleurs changé ma voiture pour toi, pour que tu aies un meilleur accès et plus d'espace à l'arrière! Avec le temps, tu n'étais plus malade, mais tu étais vert et tu bavais partout! Toute ta vie, j'ai dû te hisser à bout de bras dans la voiture tellement tu détestais ma conduite. Eh oui, j'ai su que ce fut ma conduite qui te donnait la nausée, car lorsque tu sautais à pieds joints dans la voiture de Cynthia, tu semblais être bien à ton aise! À 33 kilos, c'était tout un exploit de te hisser dans la voiture et j'étais la risée de Mamie et Dieter à chaque départ.

À 1 an, un gros mâle t'a monté pour te dominer et malheureusement, il avait du visou, car ton troufignon saignait à la suite d’une légère pénétration! Ce fut le premier cas de « Je n'ai jamais vu ça! » Après cet incident, tu n'as jamais laissé un autre chien te monter, et avec raison. Tu étais prêt à te battre pour ton honneur! Bravo!

À 2 ans, tu as rencontré au parc une femelle en chaleur et par manque d'expérience, tu as essayé de la monter en lui enserrant la tête! Malgré ce faux pas, tu as réussi à avoir une érection complète avec bizoune et glandes à l'air. Malheureusement, nous étions en hiver, il faisait -20 degrés et ta bizoune trainait dans la neige. Tu étais complètement figé et tu me regardais comme si tu t'attendais à ce que je règle ton problème! Après l'apparition de sang, nous avons eu droit à un autre « Je n'ai jamais vu ça! » de ton vétérinaire.

Tu as eu ensuite des griffes et un ergot arrachés lorsque tu mettais tes pattes avant sur la clôture Frost du parc et tes griffes se coinçaient entre les mailles. Tu as réussi à faire ton propre piercing dans ta babine inférieure à la suite d’une altercation avec un bulldog qui cherchait le trouble. Le vétérinaire n'avait jamais vu un chien se faire un autopiercing dans la babine avec un de ses crocs. Tu as eu la bactérie E.-colis dans la vessie, du jamais vu, car c'est une bactérie qui se loge toujours dans les intestins. Tu as eu l'estomac et les intestins au sang après avoir mangé une cochonnerie empoisonnée dans la rue. Tu as eu une masse cancéreuse sur l'oreille puis sur la gencive, et qui peut oublier ton estomac distendu en juin dernier. Malheureusement, depuis un an et demi, tu as été admis à l'hôpital à quatre reprises.

Tu étais unique, mon Babou, tu étais mon bébé et pour cette raison, tu es l'amour de ma vie. Nous avons eu 10 belles années ensemble à jouer au parc et à passer nos étés au bord du fleuve. Nous étions faits l'un pour l'autre, car nous étions pareils. Tu aimais faire la fête avec tes copains, mais cela te prenait 2 jours pour t'en remettre, comme moi après une soirée bien arrosée. Tu faisais de l'urticaire lorsque les moustiques te piquaient, comme moi, je t'ai même passé ma crème. Tu n'aimais pas l'eau, que ce fut d'un lac, du fleuve ou même de la pluie et je n'ai jamais vraiment aimé me baigner non plus. Nous avions les mêmes allergies, car nous éternuions simultanément. Nous aimions danser ensemble dans le salon tes pattes avant dans mes mains à tourner en rond.

Nous étions devenus comme un vieux couple. À 16 h moins une minute, tu t'assoyais devant ton bol en attendant que je te serve à souper. Si j'avais le malheur de faire autre chose, tu venais me retrouver, tu t'assoyais devant moi et tu me regardais droit dans les yeux. Je comprenais tout de suite mon oubli. Tu me gardais réveillé le soir en ronflant comme un ours et je devais te pousser pour que tu arrêtes. À 33 kilos, cela était également un exploit. Lorsque tu te réveillais le matin, tu t'assoyais à côté de moi, tu approchais ton museau près de mon visage et tu attendais mon réveil. Tu étais si proche, je sentais ta respiration sur ma peau et dès que j'ouvris l'œil, tu sautais de joie en me regardant avec une étincelle dans les yeux, car tu savais que dans quelques minutes, nous partirions pour le parc. Je croyais même voir un sourire!

Tu étais toujours heureux de me voir et tu m'as aimé inconditionnellement et tu sais, mon Mousse, j'ai toujours eu exactement les mêmes sentiments pour toi mon amour.

Repose-toi bien mon Babou adoré et sais que je t'aimerai pour toujours.

Gros bisous,


Ta maîtresse 


Le jour où nous nous sommes rencontrés

Mousse avec des couilles!






Grosse vie sale!

Encore!


Mousse dans son parc préféré


Au bord du fleuve

Pensif



C'est fatigant les vacances!

Mousse observant les voisines se baigner

Le garde-côte, comme sa maîtresse!

Mousse observant les plus jeunes jouer dans le parc
Dernière photo de mon homme

J'adore cette photo de Mousse.
Je l'ai donc utilisée pour dessiner son portrait.

Tu sera dans mon coeur pour toujours...


La déco avance!


Mes amis, mes amours,

Cela fait déjà trois semaines que j'ai écrit mon dernier blogue! Désolée, mais l'emménagement, le déballage de plus de 100 boîtes, la pose d'armoires, de tablettes et de tableaux, la visite de Bell, Vidéotron, Gaz Métro, Hydro-Solution et ADT, font que mon blogue a souffert...

Mais me voici prête à partager avec vous encore une fois des photos du quartier et de mon appartement qui est en voie de devenir un lieu très chaleureux et accueillant! Il y a encore beaucoup à faire, surtout dans le bureau, la pièce fourre-tout, mais la déco avance bien et ce qui est important est que je me sens déjà chez moi!

Alors, allons-y!

Parc de la Stelco, compagnie anciennement appelée Steel Company of Canada, propriétaire de la compagnie Montreal Rolling Mills qui fut créée en 1790.


Lorsque je me promène dans les rues du quartier et que je me rends aux maisons que vous voyez dans les photos suivantes, je m'imagine toujours quelque part en Europe...









Voici le parc de Monsieur...

Parc des éclusiers






Parfois je dois me presser pour mettre Mousse en laisse lorsqu'un train décide de traverser le parc! Ce chemin de fer longe le canal Lachine et permet aux trains d'apporter de la marchandise dans les quelques usines toujours en service dans le Vieux Montréal. Heureusement, grâce au parc situé devant chez moi, je ne les entends jamais.




À coté du marché Atwater, le long du canal Lachine, les jeunes pratiquent le piano.


Il y a également des tournois d'échecs pour les petits,


les moyens,


et les grands.



Voici ce que j'ai réussi à faire depuis mon arrivée:

Bien sûr le salon où j'ai décidé de mettre mon bureau en lieu d'un divan.
Quand je recevrai mes invités, je monterai un bivouac dans le parc en face!

Toujours le salon avec terrasse.

Salon et salle à manger.

Mini-cuisine!

La salle de bain qui commence à être ma pièce préférée!

Malgré la piscine!!!

La chambre avec terrasse, mais il manque toujours ma tête de lit...

Le bureau, le grand négligé!

Alors, j'espère que vous pardonnerez mon retard, mais comme vous le constatez, il y a eu beaucoup de progrès en peu de temps!

Gros bisous à tous et aux prochaines nouvelles!

Diane